Porte 23 de l’aéroport Cardinal Lemoine, votre avion est à l’heure. Billet en main, vous êtes prêt à embarquer mais un peu nerveux… Rassurez-vous, il ne s’agit que d’un vol d’une heure. L’embarquement est annoncé, vous allez enfin pouvoir vous installer.
Attachez vos ceintures, le décollage est imminent !
Et n’ayez crainte, l’avion reste le moyen de transport le plus sûr au monde…
20h. Salle d’enregistrement de l’aéroport Cardinal Lemoine. Assis à côté de la Porte 23,on se détend, quand un petit frisson d’excitation nous envahit : « Les passagers du vol à destination de Londres sont invités à embarquer ».
Ni une ni deux, on se précipite mais : « hop hop hop ! Vous n’oubliez rien ? », nous rattrape avec un grand sourire le Stewart. » Vos billets ! » Sur ce, une vérification de nos noms, de nos passeports, distribution de nos billets et direction nos sièges.
« Mesdames et Messieurs veuillez être attentifs aux consignes de sécurité ». « Ladies and gentlemen blablabla ». Le Stewart nous donne les dernières consignes pour le vol. On n’écoute pas vraiment et pourtant on a choisi un vol en autonomie, on devrait faire l’effort mais on est déjà parti dans nos têtes. Un beau voyage nous attend : on a déjà repéré les escape game de Londres, de Sherlock à Dr Who en passant par ClueQuest… Bref, un séjour qui promet !
Les flippés du décollage se concentrent sur les magazines de duty free, et au moment où on commence tout juste à se détendre… MAYDAY MAYDAY ! Le pilote perd le contrôle de l’appareil et s’écrase dans un vacarme assourdissant…. Ouf, nous sommes tous sains et saufs. Heureusement que nos ceintures étaient bien attachées. On reprend nos esprits et là c’est une catastrophe : on est coincé dans l’avion ! on doit prévenir les secours ! Les nausées nous prennent. Certains se précipitent aux toilettes, tandis que les autres cherchent du réseau, on fouille les casiers de la cabine pour voir si leurs bagages sont toujours là.
On doit se ressaisir : Mais on est où déjà ? Bah oui car les secours ne peuvent pas venir si on ne peut pas leur indiquer. Et où est la boite noire qui nous permettrait d’être localisés ?! Un vent de panique nous submerge. Le regard d’Aurélie se brouille : « c’est normal que je vois des lignes et des carrés de toutes les couleurs devant moi ? » Euh non Aurélie… mais ne t’inquiète pas, ça va bien se passer…
Heureusement, on réussit à se coordonner pour ouvrir la porte extérieure ! On se retrouve dans un paysage CA-TA-CLYS-MIQUE, et bien évidemment pas d’issue de secours. Les bagages se sont éventrés. On essaie tant bien que mal de retrouver toutes nos affaires. La valise de Mesa est bien lourde d’ailleurs… Il faut vraiment qu’il arrête d’emmener tous ses jouets High Tech !
On continue à chercher la boite noire : sous les sièges, dans les casiers… on s’identifie et on se met à la place des hôtesses et Stewart, allant même jusqu’à faire des inventaires… et n’importe quoi. Bref, on bat le pavé pour ouvrir la trappe technique et trouver ben…on verra bien.
Enfin, la boite noire (qui est rouge) est devant nous ! On réussit à lancer un SOS mais il faut que l’on sorte définitivement de cet avion ! Que fait le serrurier ? La manipulation est ardue pour s’extirper de cette carcasse : les alarmes sonnent de plus en plus fort, chaque seconde compte, un vrai ballet aérien s’organise entre nous jusqu’au moment où le SAS de sortie s’ouvre enfin… Ouf ! Sauvés !
Et dire que l’on reprend l’avion dans quelques jours… pour Budapest !
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